En quoi consistent les directives en matière de consommation d’alcool et pourquoi sont-elles importantes ?

Les directives vous permettent de prendre des décisions informées concernant la consommation d’alcool, mais il est essentiel de savoir les appliquer en contexte. Voici une explication à ce sujet.
Illustration représentant un ordinateur sur un bureau
Illustration représentant un ordinateur sur un bureau

C’est la quantité d’alcool que vous consommez et la personne que vous êtes qui déterminent l’impact de votre consommation de bière, de vin ou de spiritueux sur votre santé. Pour aider les adultes qui choisissent de consommer de l’alcool à prendre des décisions éclairées, les gouvernements de divers pays du monde entier ont élaboré des directives en matière de consommation d’alcool (1).

Ces directives prennent non seulement en compte la quantité consommée, mais également les différents facteurs qui influent sur l’effet que peut avoir l’alcool. Chaque gouvernement aborde la question de manière différente, et il n’existe pas de directive unique appliquée dans le monde entier (1).

Les directives en matière de consommation d’alcool sont souvent adaptées aux différences individuelles et aux habitudes de consommation

Étant donné que l’alcool affecte différemment les hommes et les femmes, la plupart des directives relatives à la consommation d’alcool offrent des conseils spécifiques au sexe. La plupart de ces directives recommandent une limite de consommation d’alcool plus faible pour les femmes que pour les hommes, bien que les « directives pour une consommation d’alcool à faible risque » de Santé Canada recommandent de ne pas dépasser 10 et 15 verres par semaine pour les femmes et pour les hommes, respectivement.

Les directives d’autres pays offrent des recommandations en matière de consommation journalière, dont des limites quotidiennes recommandées, et certains pays fournissent des recommandations journalières et hebdomadaires.

Des schémas de consommation spécifiques, comme par exemple une consommation excessive, sont évoqués dans les directives relatives à la consommation d’alcool. Elles fournissent également dans certains cas des recommandations basées sur l’âge, dont l’abstinence totale pour toute personne dont l’âge est inférieur à l’âge légal limite, pour les femmes enceintes et les personnes âgées, pour lesquelles la consommation d’alcool représente un risque.

Le fait de savoir combien de consommation ou verre standard vous buvez peut vous aider à remettre les directives dans leur contexte

Vous avez déjà probablement entendu parler des « consommation ou verre standard », qui aident à comprendre et à suivre les recommandations décrites dans les directives en matière de consommation d’alcool. Au Canda, une consommation standard est égale à 13,45 grammes d’éthanol et reste identique, qu'il s’agisse de bière, de vin ou de spiritueux (3).

Infographie expliquant combien d’alcool contient un verre standard au Canada, ainsi que le nombre de verres contenus dans la bière, le vin et les spiritueux.
Infographie expliquant combien d’alcool contient un verre standard au Canada, ainsi que le nombre de verres contenus dans la bière, le vin et les spiritueux. (https://www.ccsa.ca/sites/default/files/2020-07/2012-Canada-Low-Risk-Alcohol-Drinking-Guidelines-Brochure-fr_0.pdf)

Cependant, il est fréquent que les portions des boissons ne respectent pas exactement les quantités suggérées. Par exemple, si vous buvez chez vous avec des amis ou si vous buvez un cocktail particulier qui contient plusieurs spiritueux, votre portion pourrait représenter plus d’une consommation standard, et votre verre de bière, de vin ou de spiritueux pourrait donc contenir plus de 13,45 g d’alcool. Il est donc souvent difficile de suivre combien de verres vous consommez et de savoir si vous avez dépassé la quantité maximale recommandée.

Les unités de consommation sont un repère utile, mais nous sommes tous différents. Pour obtenir les informations les plus adaptées à votre situation et à vos habitudes de consommation d’alcool, il est préférable de consulter un professionnel de santé qui pourra vous aider à identifier les risques.